Vous lisez
Au troisième commandement
Les frissons sont restés assis
Même après l’applaudissement
Des cœurs perdus
Au quatorzième
Heureux de se retrouver
Derrière le couvre-feu
Des veilleurs sans vie
Des corps emballés
De fausses pudeurs
N’ont pu le nier
La nuit appartient parfois
Aux lève-tôt
Les liseurs des lignes qui séparent
Ton souffle du mien
Nos mains des reins
Les yeux du lien
Qui traverse le dessous des tables
N’ont qu’à bien se tenir
Ici nous leur livrons
Notre vrai mensonge
Mégalo
Sans taire
Ce qu’il y a
À saisir
Lorsque s’agitent
Bouches fermées
Âmes ouvertes
Des fétiches
Goûteurs de lèvres
Humectées d’amour
Et de
Poussières d’étoiles