Poèmes : #  A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z #  Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 56 Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 59 Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 59  

Titres en L

L’homme incendie
L’autre zoo
Le nombril du monde
Le pouvoir de l'amour
Le gris du ciel
La muse
Les trois singes
Le monde en deux
Lettre ouverte
L’air partagé
Langue de bois
La ferme
La pente naturelle
Ligue des champions
La piste des éléphants
La clé des songes
L’enfer des apôtres
Le retour au calme
L'heure de la Saint Glinglin
Les ogres sont nos amis
La logique de l'argent
Le feuilleton (Soap Opera / Saison 3)
Le bas-côté
Libido
La leçon
Le cours de l'histoire
La mer
L'égalité des chances
Légende
La ballade des canards
Le péché originel
Le temps de parole
Les gros volumes
La poignée de mains
L'avant-plan
Le besoin de parler
L’oubli en héritage
Laissons passer les boeufs
L'effacement
Le majordome de madame
Le gris est une couleur
Le mâle s’enracine
L’intérêt de ma bouche
La grève des N.
Les témoins de l'orage
Le temps nous presse
Les fleurs sont si jolies
Le fond et la forme
La fée
Les marchés de jouvence
Le pouvoir absolu
La mère des mers
Les métiers manuels se perdent
Légers
La fin de l'alerte
Le mythomane
Les désillusions
La scène du balcon
La bague à poison
L'origine du monde
Le monologue d’Angela D.
Le nu réussi
Le haut du pavé (Soap Opera/Saison 1)
L'église du bijoutier
Les grosses voix
Le bruit des poils dans sa main droite
L’amie des Noirs
Le manque d'inspiration
L'invention du silence
L'île de Pâques
Les invités au bal
La faim du gigolo
L'insatisfaction
La réserve
La courte échelle
La mer de la tranquillité
Les lacs gelés
La punition
La poudre aux yeux
La valeur des disparus
Le soulagement
Le souci de plaire
Le pied d'égalité
Le chuchotement des forêts
Le fou du volant
Les enfants gâtés
Le lion, le soleil et le loup
La bouche pleine
La baraque des lutteurs
L'arrière-boutique
La course à l'armement
Les manèges arrêtés
Le travail à abattre
La bienvenue
L'inquiétude des jours nouveaux
La confusion de patrimoine
Le fond de cage
Le pet de nonne
L'orgasme d'une déesse
La balade de Darwin
Les débuts maladroits
Lumière éteinte en sortant
Le monde habite ma chanson
La gueule du loup
L'horizon du désir
La débâcle des colonies
La pluie en langage morse
L'écrit vain du bamboula
La déception
La crécelle des lépreux
Langues de bois
Lettre à Anne
L'orage
Les majorettes sous l'averse
Langue morte (Cinq poèmes sans issue / n° 4)
L'importance des préliminaires
Les fêtes intimes
Le lot de consolation
Le langage châtié
Le parachute du pape
La maison de repos
L'approche des examens
Le sexe des anges
Le décalage horaire
La dent en or
L'arbre à parole
Les sept péchés décapités
Le sens des affaires
Lecture de mon corps
Le prestige de l'uniforme
L'envie
La compréhension de l'ange
Larvatus prodeo
Là où est le bonheur
Le fil du rasoir
Les naufrages endormis
L'autre nudité
L'école des garçons
Le trône étroit
La banquette arrière
Les grandes manoeuvres
Le fétiche colonial
Le lait des dragons
Le psychopathe des mots
L'étincelle
Le violon loup
Les fausses dents
La récolte
L'arrivée
Le rêve du père
Le gîte et le couvert
Le dernier tram
La peau d'avril
La conquête de l'ouest
La sourde oreille
La part du temps
Les nuits sans café
Le monde habite ma chanson
L'insistance d'un regard
L'air des bien-aimés
L'apprenti poète
Le sel de tous les temps
Le front à la vitre
Lundi au petit jour
La passante
L'épreuve du feu
L'odeur de la ville
La résignation
L'exode de l'ego
La richesse tombée du ciel
La drôle de guerre
Loud
Le dentier à ressort
Les cent pas
Le paradis des coupables
L'Autre Monde
Les fleurs du comptoir
L'illusion du contrôle
Les cabines démontées
Les nouvelles du temps
L'impuissance
L'acharnement des conquistadores
L'expansion de l'univers
La croyance en l'avenir
Les phéromones
Le blues du survivant
Le consentement
Le sang est une fausse piste
Lettre à l'aîné
Les coups de bélier
L'Orage
la brûlure
L'avenir au pouvoir
La quadrature du cercle
La guerre des pôles
Le changement d'heure
L'histoire de tout le monde
Les étalons d'Ithaque
La pluie de grêlons
Larmes de crocodile
La bonne à tout faire
Le bonheur d'être abonné
La fonte des glaces
La course aux excuses
Le beau voyage
La corvée de repassage
Les tables prises
Le jukebox du Café de la Gare
La réussite
La grande aventure
L'enfant des portes
Le chemin de brousse
Le son de sa voix...
L'arrêt
Les forces armées
Le soleil sur la tête...
Lectures...
La couche de fond
Le mariage de raison
L'espace réduit
La valse des amants
L'amant de la pluie
Lutte de classes
L'adieu à Sparte
L'oasis des solitaires
La grève des papillons
Les pendules à l'heure
Le songe du Calippo
Le mélange des cultures
La formule de politesse
L'indifférence
Le colonisé du colonisé
Le porte-parapluies
Laisse Lucifer
La Grande Ourse
La cordillère des anges
Les cris...
La sainte famille
Les blessures esthétiques
La femme et sa proie
La promenade du dimanche
La construction du soleil
La ceinture de chasteté
L'homme d'affaires
La paix
Le temps
Le jazz et la pluie
Les mous tombent
L'armoire aux amants
L'espoir
L'effort de paix
L'effort de guerre
Le cimetière des étoiles
L'après-midi libre
L'infirmière de garde
Le lièvre et les petits lapins
Liquide amnésique
Les beaux rêves
Le dégel
Le mari de la fleuriste
Le souffle des licornes
La gêne d'autrui
Le repos du guerrier
Le champ de foire
Libido
La force de persuasion
La Trace
La lettre de rupture
Le marché de dupes
La prunelle de tes yeux
Liberté
La violence
Les Vieux...
Les racines
Les mots
Les fausses pistes
Le laboratoire de Frankenstein
L'offrande
L'équipe des Weight Watchers
L'oubli
L'air du temps
Le divorce
Le suçon
Le bout de la langue
La même chanson
Lapidaire
La planche de salut
L'arrière-saison
Les lendemains incertains
Les tables de multiplication
Les rideaux écartés
Les nuits sans lune
La pluie drue
Le bout de soi
Légumes
La pluie et le beau temps
La toute-puissance
Le cycle des espoirs
Le monde des affaires
La Palme
Le tapis de prière
Les choses à moitié
Liberté
La bête de beauté
La réserve d'orages
La reconnaissance
Le temps perdu
L'âme au diable
Le chemin de l'école
La flamme
Le prix fort
La gravité
Les trous dans la peau
La musique de chambre
Lune et fusil
Le noeud du problème
La gentille mort
Les mauvaises notes
La petite bande de Gaza
La saison des amours
La chute de l'empire romain
La chute
Le pouvoir 2...
La collecte de sang
Le blues des sirènes
La force de l'opprimé(e)
L'alchimiste
La cicatrice
Les pieds sur terre
La nuit ressource
Les pots cassés
La quête de l'horizon
L'angle mort
Les grandes inventions
Le prisme des préjugés
L'imposture
Le savoir pour arme
La voie du milieu
Lost
Le volcan endormi
La caresse d'une flamme
Le petit colibri
L'arme aux yeux
Le feu de camp
Les petits rêves dans les grands
Le volcan endormi
Les guerres de territoire
Le doute de l'écrivain
Le kiosque à musique
Les manteaux mouillés
La blessure
L'émotif ambulant
L'origine du mal
La bête à bon dieu
Le petit déjeuner des grands
La main au feu
L'énigme d'Ishango
Les amis revenus
La visite présidentielle
L'égalité des sexes
Les eaux amoureuses
Le traceur d'horizon
La poule aux dents de lait
La première fois
L'envers du décor
Les portes condamnées
L'aumône au silence
Les bisous de Grand-père
La pièce manquante
Les rivières rouges
La menue monnaie
La traversée
L'air du temps
L'esprit ailleurs
L'oiseau bleu
Le borgne amoureux
Le bâton dans les roues
L'arène des dieux uniques
Le patient du chirurgien
La proie des requins
Les mains baladeuses
Loterie
La galette des rois
Le marteau et la plume
Le coût de la vie
Le ciel déchiré
Le retour de l'hippodrome
Larmes de fées
Le bal des anciens
Le flagrant délit
Le plus grand des jaloux
Le point faible
La mémoire en ressac
Lumumba
L'adoucissement des moeurs
Le rêve
La nymphe aux manies
L'Enfant qui n'est pas né
Le ventre des étains
L'orangeraie
Lettres du Kongo
Les glissements de terrain
Les Hommes au Bois dormant
L'anathème
Le grand braquet
Les vagues d'équinoxe
Lisbonne
Le Petit Révolté
L'erreur humaine
Les lieux d'autre part
Longue portée
Le réveil des optimistes
Les yeux
L'essoufflement du guépard
La grimace du cliniclown
Les yeux fermés
La prometteuse de beaux jours
L'établissement
L'eau à la bouche
Le respect de la vie privée
Le goût du sang
La chute des cheveux
Le jeu de dames
La grande sieste
Les mots sages...
La reproduction en captivité
Les sourires
Les femmes entretenues
La marque du temps
La lessive à la main
La grande place
Le bien à la racine
Les cibles anonymes
Le prochain point d'eau
La route à lacets
Le paradoxe du caméléon
Le pied
La petite Lavandière
La maison de repos
La vallée de l'ombre de la mort
La lune et le soleil
La nostalgie du soleil
La bijouterie du ciel
La nuit
Le Poète
Les perturbations atmosphériques
Les jours d'après
Le grincement de la balançoire
La ronde des mères
La fleur de l'âge
La dorure des dômes
L'audience levée
L'embarras du choix
Le dîner des familles
Les heures creuses
L'ami
Le regard complice
La marée bleue
La poussée d'Archimède
Le plaisir
Le pouvoir d'une femme
Le laisser-aller
La place du mort
La folie des hommes
Le renouveau
La chair à canon
Le soleil soit loué
La presse à scandale
La fanfare des anges
Le comité des fêtes
La saison des amours
Le cher disparu
L'accoutumance
Lapsus
Le libre arbitre
Le monologue de Gabriel
Le doux rêveur
La tenue d'Eve
La tempête
L'aveugle et Le sourd
Le seau d'eau vide du sot d'Ovide
L'heure de la fermeture
Les petits rôles
Lucide
La doublure des poches
La Norme
Le coup de vieux
Les sentiers battus
Le monsieur chauve
Les mots
La cour des grands
Libre arbitre
La lorgnette
La conservation des arômes
Le monopole
L'heure d'aimer
La décharge
Le Gavroche de chez nous
La lune
Lettre à un foetus
Les deux hémisphères
La tentation
Les tables bancales
Les Huns et les autres
L'impasse
La tournée des grands-ducs
La charge du taureau
Le bal des cendrillons
L'esprit de contradiction
La terre des hêtres
Le partage des eaux
Le peu d'elle
La petite annonce
Le lien
Les choses de la vie
Là... où nous irons
La mort d'un clown
L'escalier à vis
La soudaineté de l'averse
Le jour se lève
Le temps des belles paroles
Lettre à l'autre
Lointain
Le mois des suicides
Les démons de minuit
Le tir aux pipes
Les rivières inertes
Lèche-vitrine
La déraison d'être
Le géant
Le gris
Le mauvais oeil
La femme spirale
L'aspirine n'y peut rien
L'ombre de ses doutes
La fin du marché
L'appel à l'aide
L'université
L'exemple
Le tremblement des fleuves sacrés
Les deux pêcheurs
La lettre du paysan
Le cours du baril
L'infini
Les sucres noirs du temps
Le cri en tableau
Le temps perdu
Le harcèlement
L'immensité
Le roi de la jungle
La pause de midi
Le baise-main
Les mots
Le bon apôtre
Liberté
La partie de ballon
L'éphémère
L'appel intérieur
Les fautes de goût
La dernière conversion
Les poètes
La salle des tortures
Le droit d'entrée
Les mots de passe
L'Ancien Régime
Les Grecs et Nous
La luna sigue el mar
Lèse-majesté
La pyramide des âges
Le vieil homme d'Hemingway
L'effondrement du ciel
Lazy brother
La minute de silence
La place des martyrs
La salle des papas perdus
L'aveu
Lettre à mes enfants
L'essentiel
L'habit de mon corps
Les urinoirs alignés
Les serments de sable
Let my people go
L'erreur de jeunesse
Lis tes ratures !
Les cibles manquées
Lettre ouverte
L'Église de Sommeil
Les belles images
L'encre de mon coeur
Le sacrifice
Le retour des nuits fraîches
Le vieil homme
L'autre moitié du monde
La saison des pluies
La vipère
La nuit des fauves
L'inspiration
La trotteuse
L'hymne à tes fesses
Le droit d'entrée
La nuit du soleil
Les soeurs du mal
La carte aux trésors
L'entre deux âges
Les attentes meurtrières
L'oiseau a chassé la nuit
Les yeux de la tête
L'oubli
Les gestes
Le soleil, la femme et l'enfant
Lettre à ma soeur
Lion, mon beau Lion
La vérité sous le masque
L'aventure
Le vendeur d'aspirateurs
L'histoire en marche
La chimie d'une larme
Les serres royales
Le gars
Lumière éteinte
Le fleuve passe
Le bon vieux temps
La détente
La beauté du geste
Les deux
La douceur de l'air
L'idée de mort
Le simulacre du printemps
L'autre
L'épuisement
Losing you
La ville de papier
Le son des cloches
L'être humain
Le palais
L'autre monde
Le musée décevant
La pensée
Le plus grand cirque du monde
Les grands boulevards
Les gènes de la fuite
La rage
La page blanche
La contagion
Le combat
Lien sacré
Langue morte
Les elfes du palier
La fourrure du crépuscule
La dictature des destins
Le tigre perdu
Les éléphants...
Lune
Liquidateur
La relève de la garde
Le goût de l'autre
Les ponts de nos soupirs
Les oubliés
La vie
La rose
Les traces - écrit pour un compositeur talentueux, Julien Mouton
Lune noire
Les découvertes
La lune luit
L'enfant meurtrie
Le temps
La part du lion
Les nouveaux travaux d'Hercule
Les maux dits
La fumisterie
L'âge d'or
Liberté sans sursis
Les Consolateurs du Peuple
Largage
Liberté
Le silence des croyants
Livraison à domicile
La Voie du Somnambule
La Révolution du Jasmin
L'antidote
La soif d'écrire
Le silence après Mozart
Le champ de bataille
L'amour à vie
Le bonhomme de chemin
La pluie
L'Amour est à Copacabana
Le bar du coin de l'avenue...
Le sot-l'y-laisse
Là-haut
L'espion qui t'aimait
Lulu...
Les morts s'incrustent...
La chair à l'oeuvre
Les mots n'expriment...
Le feu sacré
La danse du ventre
L'intrus
La trompée
L'éternel féminin
Le courage de sortir du gué
Le peuple applaudisseur
Les yeux de cette maison
Le gardien de ses nuits
La loi de l'attraction universelle
La pêche miraculeuse (Le piercing)
Libre oppression
Le désert des sentiments
Le marathon des mots
Le talon d'Achille
Le grand amour
La dérive
Les bêtes
La salle d'attente
L'an de grâce
Le fessier
Le passage des météores
Le manque d'envergure
L'autre saison
L'enfance
Le Zoo de Zoé
Le retour des troupes
La peur
Le terminal des containers
Le gros orage
Le massacre des innocents
La Fin des Temps
Le bal des singes
La ligne d'un temps
Le fléau de la balance
La leçon de tir à l'arc
Lunatique
L'homme à abattre
La lente combustion des miroirs
Le Sacrement d'une Fleur
Les liens du mariage
Le cauchemar du soldat
Le silence des morts
Le poids des autres
La crise mondiale
La Délivrance
L'envie
Le lit à barreaux
Les couleurs de la cible
La party de campagne
La recette
Le naufrage
La rumeur
Le secret de polichinelle
L'extrême jouissance !
Les tempêtes amoureuses
La météo
La Cour côté jardin
La rancune
Le chauve sourit
Le pourboire en sortant
La remise de peine
La cavalerie
Le cirque est parti
La rose
L'entraide
Lifeboat
Les fleuves infranchissables
L'égarement des minotaures
L'Homme blessé au combat
L'oralité
La couleur du crime
Le piège à touristes
Le réveil en sursaut
Le tunnel blanc
La fin de mois difficile
Lacrymale
Le strip-tease
La réserve
L'homme de ma vie
L'eau de Rose
La quête
Le Zapping
Le cheval noir
Les rois défunts
L'esprit commando
Libérée
Le mari lapidaire
La démarche
Le reflet du miroir
L'espoir fait vivre
La métempsychose
Lacérée
Le noeud
Le mendiant
La citadelle ébréchée
Laisse moi croire
La promesse
Le trophée
Le fruit mordu
L'empire du silence
Le biberon du soir
La guerre des nerfs
L'hiver des amants
L'attraction
Le don de soi
Le paravent
La facture d'électricité
Le client est roi
L'heure du coucher
La vérité sort de la bouche des enfants
L'alternative
La poudre d'escampette
L'école d'une femme
Le prix de l'amour éternel
L'amour du travail
Les Désolés
La Solitude
L'esprit de clocher
La honte
Le chercheur
L'inspiration
Le mur
Le passe-temps
Levons le voile...
L'eau des fleurs
La progéniture
Le vélo d'appartement
Le rose
L'anniversaire
Le miracle de la vie
La bague au doigt
La danse
Le désir
Le saut de l'ange
L'orateur
Les bateaux immobiles
Le rendez-vous manqué
L'attrape-nigauds
L'esthéticienne
La rose qui a poussé dans le béton (dédié à Tupac Amaru Shakur)
La marque
L'inconscience du danger
L'assoiffé
Les bonheurs entrevus
La cour des grands
Le phare
Les traits communs
La tourmentée
Le numéro de prestidigitation
La peur d'aimer
La Beauté de la Femme Noire
Les 400 coups
Le métro
La géographie incertaine de nos vies
Lettre à mon vieil ami
La patience du mendiant
L'Hôtel des Voyageurs
Les pavés inégaux
Le Temps dira
La fluidité de la circulation
La route des épices
Le jour des morts
La solitude
La partie de cache-cache
Liquidation totale
Le fond de son teint
Les douches froides
La rigueur du calendrier
Le lâcher de ballons
La dernière danse
L'heure a sonné...
Le temps
l'égoïsme au masculin
Lynché(e)
Life
La vérité sur leur majesté
Le siècle de la vitesse
La dame du hâlage
Les années-lumière
Lettres mortes
Lettres je vous aime
Liberté, Egalité, Fraternité
L'odyssée intime
Le plaisir de lire
Le Poids du Silence
La traversée en solitaire
L'échappée belle
La vie quand bien même
Le baratin du siècle
Little angel of mine
Le conflit des générations
Le Monde Vomissant
La dérive
La nuit
La guerre des mondes
Le règlement de comptes
L'Art d'Être Humain
Le Coeur et La Raison
L'heure des braves
La meuf au T-Shirt trop court...
La descente aux enfers
L'élixir
L'Entaille
Lune éteinte
L'impact de l'existence
Le chiffre des anges
La morsure
La face cachée
La méthode
Liberté, Egalité, Fraternité
Le Romantique
L'existence
La Connaissance
Le doute
La tangente
Le tour de table
La lecture en braille
Le coup de l'étrier
Lucidité
Le Goût
Lassitude
La mi-amour
Lune de miel
Le sentiment du vide
Les fleurs du mal
La masse critique
L'aube

Vous lisez

Le violon loup

Serge Noël,  le 14.05.2016


Et le gardien du mal étrange
du mal orange de veiller
passe la main où ça démange
et la tête sous l'oreiller

On cherche l'odeur de cette eau
malgré deux ou trois somnifères
pour se lever c'est bien trop tôt
avec ça qu'on n'a rien à faire

Il n'est pas d'aube plus muette
que ce qui suit la bouche close
du lit défait à lèvres inquiètes
tremblant pour rien de quelque chose

JE SUIS TRÈS FATIGUÉ
dit-il
le voici qui parle seul en rue
c'est l'heure où les gens accablés de sommeil
ne se retournent pas c'est l'heure où la lumière rend à ses
bras leur condition leur utilité
je suis très fatigué dit-il et la fatigue
c'est une heure où la fatigue reprend des couleurs
il y a des vêtements à mettre des amis qu'il faut voir
des raisons d'être fatigué
c'est l'heure où l'oublie la nuit où l'on ressemble
à quelqu'un qui dort assez souvent
c'est l'heure d'
ÊTRE DISTRAIT

C'EST ENCORE L'AUBE QUI REPOSE LE MIEUX
on remarquera la nuance claire
du bleu de ses yeux qui changent comme lui de chemise

Te souviens-tu des embrassades
du vent des nuages et des nôtres
je nous revois l'amour maussade
fatigués d'être l'un à l'autre
c'est ce marcher de l'habitude

JE SORS D'EN PRENDRE

mais il y a ce matin dans l'air de Bruxelles un élément
nouveau qui ressemble à du caramel le quartier de la
place Sainte-Catherine est le plus bel endroit de la ville et c'est là
que j'irai
quand je déménagerai

OH JE VEUX BIEN ESSAYER DE ME PLAINDRE

Et j'en viens à me dire vivant d'avant l'aurore
la bouche amère les yeux nourris d'or et de speed
qu'il y a loin des corps aux corps
ô mes néons argyraspides

Il y a loin des rêves aux rêves
loin du doux plaisir et cruel
des rêves tremblants sur ses lèvres
il y a loin de lui à elle

D'elle à la lisière du lit
de l'autre côté de la nuit
aux lèvres que les rêves lient
il y a loin de elle à lui

Il faut pleurer beaucoup comme les autres font
s'emmerder à l'école et prendre de la drogue
certains sont désolés de n'être pas le bon
d'autres n'ont entendu qu'un passant équivoque
a-t-il demandé l'heure le chemin d'une gare
je n'ai pas pu l'aider et je crains qu'il s'égare
on s'égare toujours à donner l'heure aux gens
si leurs yeux sont ailleurs qui veulent du malheur
vous demander le nom et l'âge et la couleur
ils ont beau ressembler à moi-même les gens
ce ne sont que les gens qui passent et qui ont l'heure

Nous étions des passants d'argile
nos mains dessinées au crayon
destins de fatigue immobile
que traquaient les premiers rayons

Foudres de guerre dans des verres d'eau
ô saisons d'oiseaux voyageurs
tout est passé dont c'est le dos
qui s'offre aux blasphèmes vengeurs

Alors les voilà qui s'effondrent
avant que de s'être levés
ces enfants-là sont d'un vieux monde
il faut leur mâcher les pavés

le héros s'arrête un instant sur la place
des Martyrs dont il chante l'imaginaire légende non sans avoir
remarqué que Bruxelles ce matin ressemble à une cité
balnéaire et qu'elle est vraiment
très belle

Sous ce pont-là sont passés les cent parricides
le corps qu'encore avaient vomi les eaux profondes
des cent garçons assassinés
des fois le soir trop fatigué rempli d'acide
je les revois les cent cadavres affreux que fonde
l'azur et vous neiges sanglantes de Noël
je n'ai pas oublié les yeux couleur de soir
des cent garçons assassinés
pour les cent queues qui s'en allaient se sont jetées à l'eau cent belles
et furent mortes à leur tour emportées comme des mouchoirs
azur et vous neiges sanglantes de Noël
sous ce pont-là sont passés les cent parricides
les cent garçons assassinés

IL ACHÈTE AU KIOSQUE UN JOURNAL
qu'il déploie
et qu'il lit

BRUXELLES CE MATIN
ressemble à un port de pêche
et cela sent si bon qu'on ouvre les narines

MAIS VOICI DONC CE QU'IL
nous dit ce qu'il chante ce qu'il bredouille surpris par
une fenêtre ouverte un couple qui descend d'une voiture
une fenêtre une fenêtre ouverte voici ce qu'il murmure
le regard jeté sur le trottoir il faut le ramasser je le
ramasse qu'on l'écoute avec ses accents de petit con sans
passé avec son présent de passé simple
de simplement passé

Les pieds nus passe bois ardents
tu vas de ce demi-sommeil
du mal d'amour au mal de dent
mais le plus fréquemment tu veilles

Théâtre de soleil noirci
geste violé du visage
tes yeux de vivant sont ici
mais tu fais bien plus que ton âge

Et le sang blême du désir
l'ennui même le soir léger
le temps qu'après l'effort respire
sans qu'il le voie tout a changé

Je cherche en vain la fin septembre
les arbres ont perdu l'émeraude
voici l'opale le rubis tendre
le froid déjà me tue qui rôde

Pleurez saisons le ciel descend
l'air comme un pleur blesse les yeux
le soleil tombe et perd du sang
on a perdu le bleu des cieux

Petits enfants gardez la pose
buvez beaucoup fumez des joints
comme l'amour qui se repose
en attendant le mois de juin
MAIS IL EST FATIGUÉ
mais il s'assoit les mains en sang la tête broyée
le dos couvert
de sueur le nez plein
d'encombrement respiratoire
vous
ENTENDREZ PARLER DE LA
matinée avant ce soir on vous dit
DORS BIENS
à titre provisionnel

SUR UN BANC DU
jardin du Mont des Arts et là il tente de se reposer
un peu

le violon vient d'une fenêtre et c'est le visage le vent
l'arbre qui changent de contenance rien d'autre n'a changé
ni le temps ni le chant ni la voix ni le manque de sommeil
rien ni l'amour
rien d'autre que l'arbre le vent
et son visage

je ne plaisante plus

*

je ne peux rien contre le ventre du violon
je ne peux rien contre son dos de femme assise
rien contre sa paupière de tremblement d'insecte
rien contre le nerf du ciel de gémissement d'éclair
contre ce fouiller la douleur le vertige
le sang contre ses dents d'eau noire
rien contre sa respiration contre ce
ventre au mien collé qui se fend qui se fend
d'une blessure de vieillard
rien
je ne peux rien contre ses lèvres
dures et douces noires et bleues
blanches et brûlantes
ses lèvres de fièvre ouverte
de regard lisse de pierre aigüe
je ne peux rien contre sa main de sel
son cul de femme assise et qui pisse
ses yeux de marée basse à l'aine du volcan
contre le four actif caché de ma douleur
contre ses joues de retrouvailles de fête
de peupliers broyés par la joie des tempêtes
ses cheveux de sanglots ses épaules de sueur comme des gazelles traquées
je peux l'aimer
enterré vif dans la matière calme des mots
je peux fonder ma destinée sur le satin bleu de son sperme
et mon étoile est une oreille
ma langue un éteignoir
et mon sexe une chaise
et ma douleur
ma douleur le rideau du mystère sur le temps qu'il fait de matin
ne me laissez pas seul avec le violon

Ce coeur de bois qui me retient
cette fenêtre aux jambes ouvertes
ce grand gémir de la nuit verte
te tient d'aube et la mienne au tien

Qui ne connaît pas ce silence
peuplé de clameurs passagères
la paume atroce des fougères
ce cacher des draps la souffrance

Qui n'a pas entendu sa voix
qui s'est tendue sur l'ombre vide
sur l'immobile nuit humide
ne peut savoir ce que je vois

L'ombre a banni cette aube folle
celle où d'avoir jeté sa vie
comme un vêtement sur le sol
le veilleur las s'est endormi

Il a dormi étrangement
d'une rive à l'autre porté
ce bateau de réalité
vers la mer d'un rêve dément

Vermine aveugle à la peau noire
tu prends comme il faut ton plaisir
d'eau fatiguée mais vient le soir
qu'un violon te fait mourir

Coeur chiffonné pauvre imbécile
se dit la nuit qui s'était tue
et qui se repeint les faux-cils
pauvre con qu'un violon tue

Un violon dit-il c'est l'eau
irréparable du mensonge
les mots de veille ni de songe
se confondant le vrai le faux

Un violon c'est l'incendie
tout y redevient branche morte
c'est le visiteur à la porte
et nul n'écoute ce qu'il dit

Un violon un violon
c'est l'aube dit-il à la fin
sur la table des bas nylon
le pain quotidien le vin

sa voix de ciseau de ciel peint
peut bien avoir la pâleur des beaux jours
je peux passer avec mes mains immenses
je peux couver un feu de fourmi bleue
je peux attendre comme est pendue la lune
dans un lait de départ
pour ce couloir d'émotion et de tapis de France
j'ai mis mes plus belles lèvres
j'ai revêtu de ma souffrance
l'habit de collège et les gants d'argent noir
voyez-le s'en aller
comme lui s'en vont les oiseaux sous l'automne
il n'y a rien qui puisse les retenir ici
nous aurons froid ce violon le sait

dans l'oreille de ma vie solitaire
j'ai soufflé quelques mots à mon sujet
je me suis posé la question de l'amour
intensément trahi par le volume de l'air
je refermais mes bras comme un coffre à bijoux
glissant du jeu des braises aux lentes randonnées du feu vrai
j'ai donné à mon sang le sang chaud du violon
je donne au violon ce furieux goût de naître
le moyen de souffrir à l'exemple de tous
la brebis du bonheur égorgée sur mon ventre
voilà l'oeil léger de ma douleur
la fumée sans le feu la voix sans la parole
voilà tout le partir la honte le regret
sur le plancher de la tristesse
où rien ne tombe plus
j'ai consommé trois fois quatre fois le vin mauve
de ce partir d'aimer mais je reste

la lèvre tenue close n'a retenu personne
elle a cousu le peintre à sa toile divine
le poète à ses mots
la poitrine
elle l'a poussée vers les arcanes aiguisées d'un douloir définitif

j'efface de mes yeux la fronde immaculée
de celle qui s'en va de celui qui me hait
je danse maintenant comme une libellule
je sais à qui parler j'ai trouvé dans ma bouche
la langue des chansons
du sang fait violon

au violon je donne le flanc pâle du matin
au violon j'ai fait le serment de vieillir
au violon je donne la finesse de mes traits
l'oiseau écarquillé dans l'ombre qui se blesse
les miroirs de ma laideur changeants
je dois au violon la raison du matin
je lui dois la fenêtre ouverte

Un violon un violon
à la fin dit-il c'est du vent
c'est un aveu qui en dit long
qu'il montre enfon ce qu'il nous vend

Un violon mais il s'endort
je crois bien que c'est pour de bon
on dirait qu'il en rêve encore
du violon

*

oublier le front lent du sommeil finissant
M'ARRACHER LES PAUPIÈRES JE VEUX DIRE ME LEVER
JE M'ÉTAIS FAIT À CETTE IDÉE D'OUVRIR LES YEUX
JE ME SUIS FAIT À PAS MAL D'AUTRES CHOSES
JE SUIS DE CE COTÉ DU CARREAU
PAR LA PLUIE QUI VOIS LE MONDE SE LEVER
DANS LE SECRET DE L'APPARENCE
SANS PENSER À RIEN DE SPÉCIAL
MAIS JE VEILLE
DANS LA CHAMBRE MATE DE MES GESTES
SOUFFLANT D'UNE BROUSSAILLE
AUX FEUILLAGES DÉFAITS DE PROBLÈMES QUOTIDIENS
ET D'INQUIÉTUDE À LA LONGUEUR D'UNE VIE D'HOMME

MAIS DE QUOI PARLE CE SILENCE
LA VOIX BRISÉE AU LOIN D'UN VIOLON QUI MEURT
LES JAPPEMENTS DES CHIENS À QUOI LE CIEL RÉPOND
LES COUTEAUX FLOUS DU VENT QUI OUVRENT LA BRUYÈRE
C'EST LE TRAIN DE L'ÉTÉ QUI PASSE À LA MEME HEURE
OU LES AUTOS SANS FIN QUI DÉSOSSENT LE PONT
LA PORTE QUI SE FERME ET QUI BAILLE DERRIÈRE
LA MAISON

le soir assoit son cul
les chemises s'en vont
je n'en ai pas fini avec mes doigts
mes narines et mes crottes de nez

-
Ostende, avril 78 / septembre 80

 

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