Poèmes : #  A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z #  Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 56 Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 59 Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 59  

Titres en A

Au naturel
A l’endroit
Appel d’air
Après tout
A la même enseigne
Acharnement
Au Belvédère de la Criante Bêtise
Antidote
Ange déçu
Anesthésie
Aide humanitaire
Ainsi parlait Tata Lova (06)
Au-delà
An neuf
Ainsi parlait Tata Lova (05)
Appendices
Au bord de ta fenêtre
Après c’est trop
Au bord des maux
Âmes sans chaînes
Aveuglement
Ainsi parlait Tata Lova (04)
Anti-horlogique
À contresoleil
Adolescence
Ainsi parlait Tata Lova (03)
Abolition
Au Club Sodo Et Gomo
Au jardin suspendu
Aimer sans compter
À force de lécher des bottes
Apartheid
Anti-héros
Au bac à sable
Ainsi parlait Tata Lova (02)
Ainsi parlait Tata Lova (01)
Apprendre la douleur
À nouveau
Apparences trompeuses
Avant la tornade
Anti-douleur
Amours Guerriers
À l'école
A l'étage
À la cour des regards
Au milieu coule l'univers
Attentat
À la pesée
Apres l'effort
Arpenteur (Cinq poèmes sans issue / N°3)
Arraché
A mon commandement
Arganier
À vélo
Anger Management (3)
Anger Management (2)
Anger Management (1)
A La Recherche Du Bonheur
Avec le coloc
Au dépourvu
Arc-en-ciel
À chaud
A(p)née 50
Au bord de la route arrêtée
A Kairouan
A qui de droit
Antidote
Apo
Après la pluie
Arbres frissonnants
A la résistance
Après les conquistadores
Acmé
A la masse
Attablée
Abrutissement
Appétences
Avec tes yeux qui pensent
Ailleurs et ici
Abdication
A tort
Again
Au-dessus vole l'oiseau
Apprivoisé
Après
Abondance
Au plus offrant
A corps tenus
Alzheimer
A quoi bon
A l'intérieur
Adèle
Apnée
Angélus
Ah ! Fric ! Afrique...
Avant de lever les bras au ciel
Acide
Au nom du père
Animal
Appât de loup
A contre-temps.
Autopsie
Au château de cartes
Avec un si...
A l'image de qui
Avec l'autre pied
A la rescousse
Acrostiche
A confesse
Appel privé
A feu doux
After the silence
Amour-propre
Anonymes
Artifice
Adieu couvée
A force de
A l'abandon
Appel au Géant
A force d'aimer
Aïe coup !
Au jardin de l'avare
Au-delà de nos forces
A la belle étoile
Au nom de
Action !
Attraction
Ancillaire
Aux fous de Dieu
À toi mon Fils
À l'école du pessimisme
Africa
Atlas
Affair with Words
Apparences
Achluophobie
Absurde prieur
Aphone
Abysses
Apparence
Au coin
Au terme du voyage
Amer
À la prochaine
Au secours de l'oubli
A bout de souffle
Afrika mokili mobimba
Adoptifs
Avant-propos
Au bord d'une nuit
Au royaume des aveugles
Ambivalences
À perte de vue
Au menu
Au bois sans les filles
À en perdre la raison
Apatride
Aphone
Art martial
Aux mille étoiles
Analphabète
A la pesée
Authentique, je suis
Armistice
Amour aveugle
Après la nuit
Artémis
Apéritif
Aveugle est le rêve
Amour Téléphonique
After the night
A deux
A ma petite crevette
Arôme du matin
Aujourd'hui
Amour Douleur
Aventure
Amour Colère
À travers
Amour Amer
Abel
A key
A la table des bons vivants
Apocalypse next door
A ventre ouvert
Aidez-moi à vous oublier, Madame
Aux larmes citoyens
A mon fils...
Amants
Attachement irrégulier
À mains nues
À coeur ouvert
Alice au pays des délices...
Autodidacte
Aujourd'hui tu m'as oublié
Autres temps
Après toi
Acteur en péril
Avant d'écrire
Aqua-gym
Abracantesques idées
Avec précaution
Attends
Accessoires
Au revoir
Adultère
Adieu l'artiste
Accro
Avril
Affaire de famille
A quoi tient la vie ?
Avril 83
Au bord d'elle
A l'envers
Africaine
Avant le deuil
Artificiel
Aveu (version intégrale)
Afrika
Amours radioactifs
Aveu (extrait)
Allez les filles !
A l'ornière
Amuse-gueules
Arme sensible
Araignées
Asile
Accords Improvisés
Ami
A l'étroit
Âme Soeur
Armada
Allégorie
Adieu
Architecte
Après la lessive
allez!
A la lecture de ces lignes
Air

Vous lisez

À toi mon Fils

Lola Gabriel,  le 25.09.2013


Quelle fût ma surprise lorsque le médecin m'a montré ton petit corps sur cet écran...
Sentiments de joie, de doute, de peur, tout se mélange dans ma tête.

Que faire ? Te garder ? T'ôter la vie ?
Une chose est sûre : mon amour pour toi était indéniable, ta vie en valait la peine.

C'est décidé ! Je te garde ! Peu importe, ça sera toi et moi contre tous.
Longues discussions nocturnes entre toi et moi, je te sens, tu me fais mal, tu te places d'une façon étrange aux creux de mes reins et j'aime ça.

Première échographie, tu es si grand, tu bouges et tu es en pleine forme, tu amuses les docteurs et je suis si fière de mon petit homme, je t'aime tellement d'ailleurs qui ne pourrait pas t'aimer ?

Soudain tout bascule !

Ces moments de joie se transforment en une douleur atroce dans le bas ventre, je suis seule chez moi et je perds les eaux ! Non pas maintenant, c'est trop tôt !

A ce moment-là, je sais que ta vie ne tient qu'à un fil. Tout se brouille dans ma tête, mais que fait l'ambulance? Pourquoi met-elle tant de temps à arriver ?

Je sens ta vie filer au fil des litres qui coulent entre mes jambes...

« Nous allons vous examiner Madame... ».

« Il n'y a plus rien à faire votre enfant est décédé. »

Mon coeur s'accélère. « Vous êtes sûr ? S'il vous plaît, prenez mon coeur et donner le lui, sauvez mon enfant ! »

Les heures défilent, mes larmes coulent, je dois attendre que mon col soit assez ouvert pour te donner naissance.

Il est 4h50 du matin. Le col n'est toujours pas assez ouvert, tu ne veux pas me quitter, je ne peux me résoudre à te donner la mort.

« On vous amène en salle d'accouchement Madame. »

Cette salle froide, je tremble, autour de moi une horde de médecins, je ne sens plus rien, droguée aux antidouleurs.

« Tout ira bien Madame... Poussez ! »

Tu n'as pas émis un son, rien, tout était calme... moi je suis morte à cet instant !

La sage-femme vient près de mon oreille : « C'est un petit garçon ».

Je veux le voir, lui dire au revoir, lui dire à quel point je l'aime, lui demander pardon de ne pas avoir su le protéger... « Pardonne-moi mon ange, pardonne-moi... »

Tu étais si petit, si parfait, mes larmes coulent, mon coeur a mal, je ne peux me résoudre à te rendre à la sage-femme.
Je quitte ma chambre meurtrie à jamais, avec comme seul « souvenir » l'empreinte de tes petits pieds.

Depuis lors j'erre comme un zombie avec toutes ces questions auxquelles on ne peut me répondre. Ma culpabilité me ronge. « Pourquoi toi ? Pourquoi moi ? »

Il n'y a pas un jour qui passe sans que je ne pense à toi. Mon amour est intact. « Tu me manques Gabriel, tu manques tellement à ta maman, veille sur moi mon ange, j'arrive bientôt te serrer dans mes bras ».

Ta maman qui t'aime....

 

Commentaires

Monique Phoba, 28.09.13, 8:53:47
Votre douleur est infinie et témoigne de l'amour dont vous auriez comblé ce petit être. Qui, certainement, là où il est, ne vous tient rigueur de rien ! Mais, rien n'a une fin et tout recommence. Ayez foi en vous et en l'avenir. Blessings !

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