Poèmes : #  A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z #  Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 56 Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 59 Warning: Undefined array key 27 in /customers/b/4/a/lartdetrehumain.net/httpd.www/poemes.php on line 59  

Titres en P

Panem et circenses
Pour tout et rien
Poisson Élément Terre
Planète bleue
Premier cri
Piquante piquant
Plasticine
Perpétuité
Petit mot
Plantation
Presqu’île
Perdu d’avance
Pyrotechnique
Plaisirs
Patriote
Partie décisive
Prenez soin de vos yeux
Parti pris
Programme adapté
Petite pointure
Petit robot et la voix de son maître
Performances
Puisque les étoiles crient
Procédures
Passionnel
Paysage de campagne électorale
Papa
Pacte Scellé
Pension de famille
Par hantise
Pompier
Profane
Porte-bonheur
Prétexte
Pavu Papri
Pattes d'éléphant
Préhistoire d'amour
Plus longtemps
Peindre, écrire, parler...
Pointe de l'aube
Pour l’invention
Plutôt toi que moi
Pieuvres intimes
Pluie mortelle
Panne
Photo de famille 01
Parlez-moi d'amour
Politique intérieure
Poussières d’étoiles filantes
Plaisir d’hiver
Proverbe 212
Perspectives
Partie de plaisir
Prière
Post meridiem
Pile ou face
Petit Vieux
Pays conquis
Parce qu'il tue
Prix du Pur-Sang
Premiers baisers
Poème pour Philomène
Point Mort
Pour rien
Palpable Reason
Pique comme une abeille
Paroisse
Premiers baisers
Palaces
Prédation
Peintures
Photos
Plus bons que les bombes
Pour chaque plaie
Plume mouillée va sécher
Pour d'infinis matins
Poivre de Cayenne
Parcours de santé
Place de l'Opéra
Possessif
Prophète
Plaie ouverte
Pourpre en cendrée
Papier de sable
Piétonnière
Plus belle que le ciel
Poétiques
Première pression
Papillons
Pique-nique
Poussin
Prêt
Peut-être...
Pression
Par jalousie
Papier tue-mouches
Putain d'éternité
Poussières
Pour un lent demain
Pupilles dilatées
Ptose
Pendant les longs échanges
Plus
Piège jaloux
Pour être roi
Pompéï
Palais de justice
Papa en soldat sur la cheminée
Préméditation
Possédé
Parole d'aveugle
Pour te plaire
Proverbe
Petit blues
Prête-moi ta plume
Papillon
Petit Château
Père très Sage !
Paradis
Paradoxe
Peut être...
Plonger !
Petite
Pêcheur d'éponges
Paternité
Pour ton anniversaire
Passages
Pleine peau
Projet à l'étude
Paix
Pelletées
Pot-pourri
Passe-partout
Proverbe
Pendant que tombent les feuilles
Putains d'époque
Parallèles
Première pluie
Prunelle de mes rêves
Poste restante
Phileas
Pente Côte
Printemps
Proverbe
Pudique
Phoenix
Poésie
Pour remplir les crânes
Porté disparu
Profanation intime
Passion
Psychologie des foules
Prométhée
Plus loin
Poussières
Penalty !
Pour le titre
Porteur
Poèmes
Place aux coureurs
Par effraction
Prise de conscience
Poètes à vingt ans
Prière d'amour
Pas encore
Pour y croire
Pourquoi ai-je la tête dans les étoiles?
Papillon
Plaisir ne dure
Pain
Plus fort
Prendre le temps
Parfois joie, parfois souffrance
Parfois
Papa Kabongo
Projet d'avenir
Parfum de pluie
Perfectionniste
Paysage divin
Paroles d'un révolté mourant
Pierres, libératrices de conscience
Parle
Présent
Pour une étoile
Possessifs
Polysémique
Passe-montagne
Peine perdue
Portrait de famille
Paternel espoir posthume
Porté disparu
Post mortem
Panthéon
Phénomènes
Prélude d'un retour pénible
Pour un empire
Pandora's box
Promesse
Prince of Persia
Paris Blues
Poème magistral...
Préhistorique
Plumes perdues
Plus loin
Palliatif
Par coeur
Poèmes d'ado : L'hiver
Première pierre
Pour ces beaux cieux
Propre
Projeter une clarté
Plaza
Prisonnier de mon désir
Pauvres Pécheurs
Poète
Pas plus
Pas de titre
Pomme d'amour
Percussion
Pachydermes
Parakou
Pastorale
Pour l'amour du risque
Plafond nuageux bas
Pas à Pas
Pénombre
Poétique dissolution
Petite annonce
Prison de verre
Planer
Porter
Propaganda
Plénitude
Périgée
Pin-Pon !!! Assassin !!!!
Paroles naturelles
Part...
Prophète
Patience
Plat du Jour
Pour Nal
Prendre l'air
Perceptie
Pied-de-poule
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Pourquoi ai-je la tête dans les étoiles?

Youness,  le 02.03.2012


Je ne suis qu'une étoile et je le sais. J'en suis même trop conscient. Je ne brille que rarement. Mais bon, l'ampoule de 20 watts ne brillera jamais comme celle de 100. Je ne suis pas de ceux que l'on remarque, même suspendus au milieu d'un champ. Je manque d'air. Même en panne d'inspiration, je ne suis pas de ceux que l'on remorque.

J'incarne ce que craint l'homme seul refusant de voir ce qu'il est, ce qu'il aime, ce qu'il hait : je suis le moment propice à toutes les gestations. Je suis la nuit glacée et humide au lendemain de noël où l'on réalise que 365 jours nous séparent des prochaines festivités. Je suis nu. Pas souvent plein. Je me plains trop parce que quand d'autres se montrent, je ne suis plus que leur ombre. Un ersatz d'astre. Un semblant d'être. Je ne suis pas. Je joue à être et tiens-je vraiment la distance?

Je suis le croissant. La moue ou le sourire. L'amour ou son souvenir. Je suis ce que les gens veulent voir. Un clown ou un croque-mort. Je suis le lendemain de la vie et ce qui précède la naissance. Je suis tout pour toi et rien pour lui. Un passage dans un livre ou toute une oeuvre.

Marchez au clair de moi. Même si l'autre éclaire mieux. L'homme n'est pas impatient de voir venir le soir, mais le lendemain et le jour, sa compagne. On parle toujours du "jour de notre rencontre" ou du "jour de notre mort". Mais si c'était un soir? Car c'est au soir que l'on prépare les luttes à venir étant entendu que la nuit porte conseil. C'est dans le silence de l'obscurité que se dessinent les courbes de demain. Le soir est la salle d'attente du jour. Il est le dernier endroit où l'on est vraiment nous-même, où l'on ne peut pas se fuir. Du jour où la lumière fut, on s'est oublié. Car le soleil éblouit et nous empêche de voir. Quand il s'en va, on se souvient qu'on existe. Même si on hésite, on existe.

Certains prétendent pouvoir me décrocher juste pour m'offrir. N'en croyez rien. Il en va de même pour qui affirment m'avoir foulé. Je ne me laisse pas marcher dessus. Je suis une forteresse et mon coeur, ou ce qu'il en reste, a ses appartements dans le plus haut donjon de la plus haute tour et la pluie autour n'a de raison que dans ce qu'elle dissuade. Je ne suis qu'un satellite on ne me tourne pas autour. Il est le soleil, la vie, je suis celle qui l'annule. J'endors le jour jusqu'au crépuscule... Je suis la lune.

Youness Mernissi

 

Commentaires

Jasmin, 03.03.12, 18:21:37
Très jolie! Bravo
Dila, 03.03.12, 8:21:19
Merci beaucoup de partagé avec nous un texte aussi doux et beau que le tien.
Olfa, 02.03.12, 10:29:04
Ce texte est superbe, merci!

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