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Quelques mètres seulement me séparaient d'elle
Dans la meute, son silence faisait le plus de bruit
Tête baissée, elle regardait son poing l'empoigner
Ses paupières brassaient l'air,
Sur son sein délicatement posé,
Son grain de beauté tentait de s'échapper...
Le métro passait ; le contact était coupé
Sept secondes me séparaient d'elle
Sept secondes pour me rendre compte de mon désarroi
Elle dégageait ses boucles de sa nuque
Planté devant elle, il devançait la foule
Elle leva les yeux
D'un regard froid, presque narquois,
Elle fit tomber la foudre sur moi.
Le métro était passé
Sept secondes pour me rendre compte
Que sans elle, je ne serai plus jamais moi
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