C'est l'heure où tout s'arrête,
Dans un silence suprême et d'une élégance rare
L'existence déchue rend les armes
Fuyant les vides incompris du chaos
Elle s'envole vers le royaume de l'au-delà
Prenant nos âmes vaincues au combat
C'est l'heure où les conseillers funéraires viennent nous parler
A l'entrée du boulevard des allongés, chacun prend place
Dans un style imposé, la danse macabre peut alors commencer
Sous l'astre brillant d'un maestro divin bienveillant
C'est l'heure où j'ouvre le bal
A l'aune de mes actes manqués, ma rancoeur est ma fidèle alliée
Vais-je me planter? Suis-je trop figée?
Pour un macchabée, la leçon est bien compliquée...
C'est l'heure où je ferme les yeux
Au jour du jugement dernier, mes aveux emportent avec eux
Ma conscience brimée par "les bigots bien pensants"
Dieu est seul juge mais en attendant son verdict
Il m'a doté ici-bas d'un libre arbitre