Puis l'intimité s'installe, délie encore un peu plus les langues, les mouvements même.
Elle ne sait pas ce qui lui prend, une envie irrésistible de le toucher la démange. Elle tend le bras. Ce geste a raison de sa sagesse.
Fatale attraction. Lui se saisit alors de ses mains et l'attire pour le plus lent et doux des baisers. Lui la désire; à peine résiste-t'Elle.
Elle et Lui y vont de baisers en caresses ; de caresses en étreintes. Lentement ses mains se promènent le long de son corps ; les siennes à Lui au plus près de sa poitrine.
Elle le sent monter, s'endurcir. Corps unis. Lui s'exprime, pour Lui sur Elle. Cette sensation de torpeur, c'en est trop agréable. Elle, de plus en plus excitée, malgré les appels de son corps tempère ses ardeurs mais ne peut se détacher de Lui.
Plus bas encore, ses mains à Lui descendent jusqu'à ses hanches. Mais, quand celles-ci veulent s'aventurer plus loin, Elle les en empêche et Lui le respecte.
Elle aimerait que cela dure encore, plus fort. Mais il faut stopper tout cela pour leur bien à tous deux. Apaiser et calmer ce feu qui ne cesse de les embraser. Décréter la fin leur en coûte, Elle voudrait que jamais cela ne s'arrête.
Doucement, c'est Elle la première qui s'écarte; brise ce tête-à-tête délicieux et s'éloigne de cette source de chaleur.
Elle et Lui prêts à se quitter, s'essaient à la manière dont ils s'embrasseront désormais quand ils redeviendront publics. Mais, leurs bouches qui ne peuvent plus se contenter du simple effleurement de leurs lèvres sur chacune de leurs joues se lient à nouveau.
Elle demande à s'imprégner des courbes de son visage. Doucement, Elle ferme les yeux et de ses mains en dessine les contours, pour ne pas l'oublier. Ces yeux, ce nez, cette bouche; des instantanés photographiés par les sens qui ne la quitteront plus.
Pourquoi se sent-Elle si triste alors?