C'était comme une féérie en plusieurs actes, ayant l'homme mâle comme apothéose.
Il y a eu la foudre, puis les étoiles, les paillettes, quelques orages, puis la sueur, l'eau dans les yeux, et puis du sang aussi et le froid et le chaud... et puis quand je l'ai vu LUI, j'ai fermé la porte et j'ai hurlé.
Et là ce fut le vide.
Alors j'ai couru. Longtemps.
Il m'a gardé de piège en piège. Toujours dans une tendre guerre.
Mes yeux brillaient, les siens foudroyaient.
Leurs mains caressantes me serraient irrémédiablement, jusqu'à ce que ma peau rougisse.
On croit, on donne. On construit, ils détruisent. Destination no man's land, s'il vous plaît !
Oh mon dieu ! Mon amour !
Pourquoi tant d'immaturité ? Sommes-nous finalement des mères d'eux tous ?
Décevez-nous, détruisez-nous, nous resterons sur notre pied d'estal, telles des muses de la conquête !
Rien ne nous ébranlera, si ce n'est vos sourires rassurants, vos mains cajoleuses... Oh mon amour ! Merveilleux et tendre, que je te déteste !
Frères aux yeux de rouille. Soeurs aux seins de fleurs, qui nous le servira ce vin du palmier de l'amour ?
You was my emperor... Tu as pris les pleins pouvoirs, tu m'as oublié, tu m'as étouffée.