Poètes :

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Titres en D

Douce France...
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Dernière inspiration

Douce France...

Issopha,  le 07.12.2010


Oui...
Puis il y a cette pièce concentrationnaire,
Oppressante de senteurs infectes
Et de colocataires aux gueules canailles.
Demandeurs d'asile, quêteurs de mieux.

Pauvres racailles inquiètes de leur avenir en terre de France.
Le soleil d'occident leur brûle les ailes,
pauvres Icare à l'agonie au large de Gibraltar.
Fiers fers de lance de leurs nations décadentes.

Pourtant ils prendront demain le même chemin.

L'El dorade qui les emporte recrachera leurs corps
Au coeur des océans, à l'orée des détroits,
Ou parqués dans de miteuses garçonnières
Qu'embrasent la misère, le mépris et l'oubli volontaires.

La dette coloniale a du prix !

Impossible ne serait donc pas français.
Blanche n'est pas leur peau noire,
Blanche peau qui destine
À l'humaine considération
À l'aptitude de faire l'histoire.
Noirs, Noirs, Noirs,
Descendance impure d'anciens et éternels serviteurs,
Flanqués, se convainc-t-on, de l'inhumaine senteur.

Yaguine, Fodé, Diallo ou Ndongo, qu'importe !
Ils reprendront demain le même chemin.
L'héritage d'Africa est mort.
Leur putain de raison de rester est morte.

Rêves occis, espérances des peuples,
“chicotées” et ensanglantées, mal parties, jamais parties
mortes espérances, mortes par leurs impiétés...

...Eux, rebuts tropicaux de Machiavel
Partenaires à la vie à la mort des Bien-penseurs d'Occident fussent-ils fils d'immigrés hongrois
Plus français que fiers fils de la Gaule
Révisionnistes décomplexés,
haineux de la "Repentance"
Inventeurs de la nouvelle France d'Afrique...

Tout ce qui reste de sève
aux aventuriers noirs de l'Ancien Monde ?
Injectée dans le fantasme de l'ailleurs !

Rêves d'Occident, rêves trop gras, rêves ingrats.
Là où on est bien, là est la patrie.

Me voici donc réfugié en Terre de France.
"Sans importance" de cette hospitalité mensongère
Robustesse des préjugés suprématistes.
Mais il n'est rien d'humainement bon.

France, hypocrisie est ton nom.
Métro, boulot, resto, partout des regards d’effroi.
Peur de l'étrange-r, peur de la diffé-F-rence
Peur de ceux qui supposément n'aiment pas France
Mais France n'est pas africaine !
Afrique n'est pas à toi France !

Mélanger c'est pécher au « Pays des blancs ».
Ici le temps semble mort comme l'amour.
Artifices, artefacts de vérité, Vitesse infernale,
Vertige du dehors, vertige du dedans,
Folies et mensonges à l'écran, trop de gens à cran.

Où donc repose cette douceur de toi
Célébrée par le Fou Chantant ô fausseté de femme ?
France, tu n'es pas africaine ! Afrique n'est pas à toi France !

Honte aux Extrémistes du Républicanisme
qui excluent à tout va !
Honte aux Chantres de la Préférence Nationale
qui prostituent l'Histoire à tout va !
Honte aux négationnistes et nostalgiques
du Temps des colonies, qui méprisent à tout va !

Mais je ne te quitterai point, France.
Et toi non plus d'ailleurs...

...Paris,

Paris aux chansons et images qui témoignent de l'amour

Mais Dieu ! Que de solitaires dans la foule !
Que d'âmes saoules de ne se parler qu'à soi !
L'humanité meurt en chaque homme sans toit
Mort par trop de froidure... sociale.

Mon âme accablée ce soir incline au blues...

Bluesy, my blue come true, blues...

Fade chanson
Que celle du bonheur
Monocorde opéra
Que l'hymne à la joie

Tristesse
Des jours de pluie
Tristesse des aurores et crépuscules
O tristesse de sèches tendresses
Ma voix hélas
Ne sait fredonner que toi

Céleste mélopée,
Ô blues

Chante !

 

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