Vous lisez
Alors que je passe mes journées à les voir,
Aucun n'essaie d'imaginer qui j'ai été.
Ils pensent être les seuls dans ce couloir,
A connaître les îles Seychelles en été.
Ils parlent de moi en disant le puant,
Sale clodo, pourriture, pauvre ivrogne,
Je ne me soucie plus ni de mes ongles,
Ni de mes cheveux ou de ma barbe non taillée.
Je m'en fous qu'ils aient jeté mes affaires,
Il n'y avait que poussière et souvenirs douloureux.
Mais j'aimerais une dernière fois reprendre mon souffle,
Alors que de coups de pied, jeté au sol, ils m'assaillent.