Mon facétieux esprit s'éteint dans l'ombre,
De ceux qui viennent voir en nombre,
L'irréductible partir en trombe,
Pour finir dans sa tombe.
Mon âme plane dans les cieux,
A la recherche de Dieu le miséricordieux,
J'appelle à grands cris,
Pour qu'il m'entrouvre les portes du paradis.
Les pleurs des miens m'énervent,
Car je voudrais les voir en verve,
Pour continuer ce que j'ai commencé,
A arroser et à récolter.
J'ai l'espoir de les voir se battre,
Contre le fatalisme qu'ils idolâtrent,
Contre l'injustice qu'ils acceptent,
Alors qu'ils la détestent.
Qu'ils ne se préoccupent pas de mon sort funeste,
Mais qu'ils règlent le sort de ceux qui apportent la peste,
Dans nos vies appauvries,
Par l'inconscience politique anoblie.