Vous lisez
La colère ne cesse de m'inviter pour une danse,
Souvent, occupé à errer dans la nuit, j'ai cédé à ses avances,
Me laissant guider, comme hypnotisé, sachant d'avance,
Que la nuit finira chez sa jeune soeur, la violence.
Alité par son autre soeur, la haine,
A lutter contre leur dépendance,
Je rêve, du fond de mon âme, qu'une lueur soudaine,
Jaillisse et fasse renaître l'espérance.
Telle une fleur qui s'épanouit,
Caressée par les rayons du soleil,
Du plus profond de la nuit,
Mon âme, nourrit par les rayons de l'espoir,
Sort de son sommeil.
Les soeurs du mal ne sont pas ravies,
De mon envie de passer le restant de ma vie,
A les combattre afin de donner une chance,
A mon coeur d'oublier ses nuits d'errance,
Et à laisser la compassion venir,
L'inonder de son élixir;
Pour enfin m'évader avec elle,
Vers des contrées champêtres,
Où la colère, la violence et la haine,
N'ont pas voix au chapitre!