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« Patience », disait l'homme sage au jeune fougueux,
« Un jour, tu verras, tout ira mieux. »
Mais le jeune était sceptique,
Pour lui, l'immobilité était critique.
Il avait envie de se battre et de lutter,
De se frotter aux lions, aux ronces de se piquer.
Il trouvait que le monde tournait bien mal,
Et détestait l'ambiance générale.
Il avait envie d'hurler pour alerter les foules,
Et de prier pour apaiser la houle,
Car rien n'était plus semblable à aujourd'hui,
Qu'hier et que demain,
Le combat risquait d'être long et parfois vain,
Le jeune homme se rassit.