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Leur éclat se propage à plusieurs lieues
Alors qu'elles exhalent un parfum délicieux.
Elles se distinguent par leur exquisité
Parmi toutes les plantes empreintes de beauté.
Aura-t-on reconnu cette déesse altière
Se promenant paisiblement au bord d'une rivière
A l'heure où le noble soleil se repose
Et où la rosée vespérale, lentement, se dépose.
Lorsque, sur mon chemin, je te vois jaillir,
Mon coeur ne peut s'empêcher de tressaillir.
Quand je contemple ta peau laiteuse et claire,
Je considère que tu revêts une allure princière.
Et dès que, sur moi, tu poses un regard coulant,
J'ai l'impression de m'enliser dans les sables mouvants.
A grand peine, je parviens à me contenir
Lorsque je te vois m'offrir ton doux sourire.
Il se dégage quelque chose d'assez troublant
A travers ce sourire apparemment innocent.
De tes gestes, je sens émaner de la délicatesse ;
Voilà ce qui, le plus souvent, me comble d'allégresse.
Je ne trouve rien d'aussi merveilleux
Que de contempler la lueur de tes tendres yeux.
Ces yeux dont le reflet est étrange et inouï,
On aurait dit un admirable joyau qui luit.
Leur aspect est d'une touche flamboyante,
Tel un diamant aux mille facettes étincelantes.
Je ne puis te révéler cette brusque transformation
Qui, dans ma vie, s'est effectuée depuis ton apparition.
Tout comme le soleil brille de pleins feux,
Je suis condamné à te faire cet aveu.