Vous lisez
Plus conciliante, tu donnais de ton temps pour me détendre,
Bien qu'étant souvent éreintée ou à bout de souffle
Après avoir supporté le poids de mon index et mon pouce.
Et, de ta pointe, tu faisais couler ton encre
Pour tempérer ma colère et essuyer mes larmes
Après avoir pansé les nombreuses lésions de mon âme.
À présent que tu partages mon quotidien,
Je reconnais en toi des qualités hors du commun
Que nul ne pourrait mettre, en mon esprit, le doute.
Et, plus qu'une acolyte, une soeur d'arme,
Ton attitude ne mérite guère le blâme,
Car tu m'es restée fidèle et disposée en dépit de tant de remous.