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Titres en U

Un flash dans la nuit
Une part de mon âme
Union
Usure locative
Un pas de plus
Une bonne paire de... tact
Un passage à vide
Universe
Urbi et orbi
Un bébé à l’eau
Un des deux sauvera l’autre
Un seul
Une Lueur D'espoir (épisode 02)
Une Lueur D'espoir (épisode 01)
Un amour inattendu
Un havre de paix
Une vie sans ailes
Une armure de papier
Un gros mot
Un Ego parlant !
Une femme, parmi tant d'autres
Une chambre
Un cas sur deux
Un Amour fou
Unique
Urticant
Une enfant
Un sot me nie
Un espoir assassiné
Unique et précieuse (Pour Sifa)
Un oiseau de l'été
Une pensée pour l'infidèle
Untitled
Un temps de chien
Un jour à l'ancre
Une branche est tombée
Une proie pour l'ombre
Une mélodie silencieuse
Un jour viendra
Un coeur unique
Une autre vie
Un chemin
Un grand désert blanc
Un jour de plus
Une vie bien remplie
Un moment calme d'éternité
Une autre vie
Un peu de bois au soleil mourant
Uppercut
Une chanson
Une pierre
Un après-midi de tonnerre
Une si belle île malade...
Une leçon pour trois hommes
Une balle de peine...
Un patriote succombe
Une paix royale
Un conte de fées
Un Rêve
Un cri dans le désert
Une corde
Une nuit
Un coup pour rien
Un cirque
Une flamme
Un petit coup de peine
Un tout dans un Ensemble
Une fin
Une fée
Une sensation
Un regard
Un Sentiment Unique
Un Kaddish pour la Shoah
Une bouteille à la mer
Un père
Un soir d'été
Un an déjà ...
Une visite en coup de vent
Un ange passe
Un Jour nouveau
Un truc vite fait...
Une mère...
Urbanus

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Un petit coup de peine

Esprit Elephant,  le 01.04.2010


Je ne sais pas à quel martyr rendre hommage en premier, je ne sais pas quelle douleur évoquer, ni quelle larme essuyer. Je ne sais pas par quel cauchemar commencer, ni par quel espoir je vis encore aujourd'hui. Mais je sais quel bourreau a les mains pleines de mon sang, je sais quel tortionnaire est l'auteur de ma tragédie, je sais quel voleur est celui de ma terre.

Plus rien d'élégant n'émane de mes doigts, seul des traits furtifs s'étirent autour de ma gorge, mes cris se perdent entre le hurlement des bombes et le gémissement du mur des lamentations me perce les tympans.

Ma terre ne saigne plus, elle est faite de sang. Et moi, moi je n'en peux plus mais jamais mon genou ne touchera le sol. Si les larmes coulent, c'est pour arroser l'olivier, symbole d'éternité de mon pays. Je m'éteindrai quand l'index de ma main droite se sera levé pour la dernière fois.

Ne pensez pas que j'ai peur. Après toutes ces années, la frayeur a fini par disparaître. J'ai le coeur cloué sur le plancher, je ne quitterai jamais ma contrée pour observer l'horizon d'une autre. La colombe qui survolait mon pays autrefois s'est faite tirer dessus, le camp opposé ne veut pas de son sang, à vrai dire, il lui crache dessus. -Le sang de la Paix-

Aujourd'hui, les colonies on volé mon pays, massacré le peuple -Ma famille-, défiguré les ruelles, anéanti mes ambitions, ruiné ma vie, mais cela ne leur suffit pas, elles bombardent mes cimetières aussi, à croire que mes défunts ne sont pas assez morts.

Coupé du monde. Voilà ce que je suis -nous sommes- Un mur de neuf mètre, des frontières fermées, la mer. Aucune issue, une prison couverte non pas d'un plafond mais de raids aériens et d'hélicoptères qui nous tirent dessus à leur guise.

La guerre, c'est moche. Mais l'injustice, c'est pire.

 

Commentaires

Cassandra, 01.04.10, 18:26:31
Exprimer mes moments douloureux de guerre, pas assez de recul, toujours un fond de colère. Pouvoir "se" lire au travers de plumes "étrangères" aide quelque fois à surmonter sa peine. Merci!

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