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Mais même si nos glacés sourires
Ne sont que les précoces rides de l'apocalypse,
J'aime me souvenir d'un royaume issu d'un certain Futur anthologique.
Incertain,
C'est l'heure où je retourne le veston de mon destin,
C'est l'heure du blason clandestin,
Du verbe distingué mais distinct...
... Barque des humbles âmes orphelines...
Aux tensions intestines quand ma vie je dessine.
Mais la plume m'illumine,
Sublime les enclumes qui me briment dans cette ville.
C'est l'heure des homicides par suicide,
Par souci "des gens comme eux"
Décident de nos vies, et celles de nos proches.
C'est l'heure des pioches avides,
Des fioles d'élixir vidées,
Idées et sentiments malaxés,
Identités mal axées au règne de l'opulence arrogante,
C'est l'heure où je tombe,
Parachuté des trombes de l'Ambre.
De tous mes membres, je tremble,
Essayant de comprendre
Cette heure où même la corde voudrait se pendre...
C'est donc l'heure des poètes brisés,
Des MC's esthètes au MIC "éthérisé",
car même terrorisés,
Nos contextes repartent affinés
Grâce à des textes effilés
Depuis les bas fonds mémorisés...
Moleste, lèse l'illusion
Car modestes aspirations
Dans le son et dans le fond...
Je trouve que la fin n'est pas aussi aboutie que le début qui laisse une si belle impression d'entrée de jeu.
Les quatre dernières strophes sont si décousues que l'on en perd le fil conducteur.