Vous lisez
J’ai toujours aimé porter des chaussures ouvertes,
Marcher les pieds nus dans l’herbe.
L’homme au chien fou a disparu,
Je le vois au loin, aussi vite qu’il était venu.
Un couple de canards se reposent sur la berge,
loin du tumulte de leurs congénères.
Se doutent-ils que je les observe
Quand le vent agaçant les exaspère?
Ils sont inséparables,
Ils semblent seuls au monde.
Et moi, d’écrire cette fable,
Je sens mon cœur qui tombe.
Ils s’éloignent du rivage,
En flottant doucement.
Mon amour je pense à nous,
Tu me manques cruellement.
Je suis comme ce canard solitaire,
qu’aucun autre ne semble accompagner,
mon cœur brisé comme le verre,
le jour où tu as cessé de m’aimer...