Vous lisez
les silences qui s’accumulent
servent de passerelle au rêve
et je monte souvent m’abriter
dans la lune côté pile ou face
cachée
avec l’espoir que les forcenés
les coups de soleil les folles
et les imbéciles
n’aient pas déjà déménagé
là-haut pour m’y poursuivre
en hurlant aux oreilles