Vous lisez
quelques pierres dressées contrarient le couchant
il semble de loin qu'on y danse
de la musique sort des courants d'air
et les tibias des ancêtres battent un vent glacé
la peur se blesse rien qu'à l'odeur du sang
et pour cette mort qui nous pend au nez
on finit par demander le silence