Vous lisez
Et avec ta bouche de Carême
Comment toucher à l'eau des Princes ?
Tu n'as pas
Placé sur le sentier trois cailloux
Ronds comme la douceur des pommes
Tu n'as pas
Laissé ta chair aux épines
De l'ânonnement d'une conscience
Tu n'as pas
Tressailli aux tréfonds de toi
En suppliant la délivrance
De t'inonder, de te donner
Pour te consoler l'illusion
D'avoir créé, d'avoir conçu
Quelque chose
Qui à peine là te déçoit
Et te relance comme Sisyphe
A la déchirure des vents
Mais, tu veux la place
Tu veux la place
Les yeux méchants
Tu la réclames
Tu n'as qu'à
Placer sur le sentier trois cailloux
Rond comme la douceur des pommes
Et viendra le Djin aux souhaits...