Vous lisez
comme
souffler sur ton front
après l'amour
caresser ta nuque
pour faire le tour
des baisers mouillés
qui n'y sont jamais
arrivés
peaux et tics
tels
les mots déposés
à la porte d'une alcôve
ne voulant plus
ne pouvant plus
ne sachant plus
s'en encombrer
des mots oubliés
laissés endormis
dans l'inconfort
de leur sons
impuissants
silencieux
face aux spectacles
poétiques
des soupirs
partagés
en secret
libérés
enfermés
derrière les rideaux
frénétiques
d'une nouvelle
poésie