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Sur l'air de "UNE MÊCHE DE CHEVEUX" de Salvatore Adamo
Au fond de mon grenier, bien cachés dans un coin,
Hier, j'ai retrouvé, un tas de vieux machins.
Ils étaient là sur'ment depuis bien des années,
Mais ce n'est que maint'nant que je les ai trouvés.
Couverte de poussière, une malle en osier
Me rappelle que naguère je t'avais épousée.
Quand soudain je l'ouvris, resurgit à mes yeux,
Le souvenir nourrit de tous nos anciens jeux.
Cette robe de soie aux couleurs bigarrées,
Que tu passais sur toi, si belle, ma bien-aimée.
Tu étais bohémienne et tu lisais pour moi,
Dans mes mains ou les tiennes, me sachant tout à toi,
Notre avenir commun qui parlait d'un enfant
Aux beaux cheveux tout bruns qui t'appelait maman.
Aujourd'hui je suis fier, tout cela était vrai,
Car près de la rivière mon petit-fils s’égaie,
Il a trouvé ma canne et s'est précipité
Près de la vieille cabane pour y aller pêcher.
Je lui avais parlé de tous mes vieux machins
Blottis dans les tiroirs depuis des temps lointains;
Alors il a fouillé dans tous mes souvenirs
Enfouis dans ma mémoire, les a fait rajeunir.
Visite-moi ce soir, viens donne moi la main,
Quand je vois le miroir, ... c'est moi le vieux machin!
© SABAM RICHARD Jean-Jacques