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Je te pleure ma Forêt
Et tes bras de branches
Silencieuses
Me serrent à la taille.
Ton corps est débité
Comme du bois vulgaire
Les Esprits pleurent quand
Découpée en billots
Tu quittes nos terres ancestrales.
Et la mort s'insinue partout
La mort des hommes
La mort des âmes
La mort de l'amour des morts
Qui rendent vivants les vivants.
Je te pleure ma Forêt
Par mes millions de bouches
Mon ventre qui ne germine plus
Ma joie qui s'évapore.