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Les plages de silence cliquètent...
La porte se ferme
Je dis maman
Dans le noir
Il y a des monstres informes
Et leurs bras qui se tendent
Un fantôme qui a laissé
Son ombre sur le mur
Une tramontane de cris d'oies
Qui caquètent
Et ma main qui n'est plus ma main
Et me prend à la gorge
Dans le noir
Il y a ceux qui sont partis
Ceux dont l'amour infini
Troue ma vie
La petite fille que j'étais
Et ses yeux immenses qui pleurent
Je veux la consoler
Et je me réveille échevelée
Vieille femme en chemise
Bleue...