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C'est mon pays d'origine, je n'y ai jamais vu le jour.
C'est là d'où vient ma couleur, mon nez épaté, mes cheveux crépus.
Là d'où viennent mes héros, mon père, ma mère, Lumumba, Franco,...
Là d'où je tiens ma fierté et mes doutes,
Là où sont enfermées mes peurs ancestrales, terre d'envoûtement et de désenchantement.
Pays des coeurs et des rêves brisés, aux richesses dilapidées.
Là où les traineurs de pieds et les fortes têtes sont devenus manchots pour faire la fortune des Saxe-Cobourg-Gotha...
Il y a toujours une famille, je suis le fils prodigue ou le porte monnaie ?
On se ressemble sans se parler, on se connait.
Les cendrillons des townships, les belles au bois dormant rêvent d'un prince charmant dans une 210 chevaux à 4 roues motrices.
L'état n'existe pas, le président est roi, droit de vie et de mort, droit de cuissage et de propriété.
Mais ce n'est qu'un pantin articulé par des groupes financiers Geppeto.
La loi et l'ordre créent le chaos.
Un sourire est payant, les larmes sont gratuites.
La misère à un coin de rue, la richesse à un autre mais l'espoir est partout.
Quelques améliorations à apporter sur l'orthographe :
Ligne 5
Lumumba, Franco...
Les points de suspension ne sont jamais précédés d'une virgule
Ligne 11
Là où les traîneurs de pieds
Accent circonflexe
Ligne 15
porte-monnaie ?
Ce mot s'écrit avec un trait d'union
Ligne 16
on se connaît.
Accent circonflexe