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Je suis terré dans ces murs,
rongeant le sol et les plinthes comme un rat.
J'aimerais crier les miennes et briser leurs chaînes en éclat !
Mais l'énergie s'est dissipée, ces geôliers m'ont eu à l'usure.
Le malentendu persiste pourtant
car nul ne nous écoute,
la résignation aiguise nos dents,
fissurées par ces barreaux, meneurs de déroutes.
Aucun bruit ne franchit le mur du son !
Les ailes brisées avant même l'envol !
Seule, notre âme erre sous les coups de bâton,
hurlant l'espoir de voir un ange la faire décoller du sol.
On sent que ce poème va bien au-delà de ces lignes qu'il nous est donné de lire. Quel délice pour les esprits les plus affûtés !!!!