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Les heures s'allongent comme des sirènes
Sous la coque étourdie de mon plus beau fracas
Les douces lettres des verbes se déchaînent
Assemblant l'impudence de cet amour-là.
Les heures s'affaissent sous leurs chants éperdus
Leurs sensualités se blessent à mon coeur nu
Et la conjugaison de toi à l'imparfait
Me convient tout autant que mon coeur lourd défait.
Dans l'oeil du cyclone je souffle sur les plaies
Caressant l'impertinence de te guérir
Sur le pont du bateau qui nous a fait souffrir.
Je resterai sans voie sur le bord de ton bras
Pour empêcher l'orage de s'en prendre à toi
Je resterai sans voix tout au rebord de toi...