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Je te regarde, et j'ignore ce que tu attends
Est-ce la peur, est-ce la lâcheté, est-ce ton côté sournois ?
Je te regarde, et je me demande pourquoi tu ne m'en parles pas,
Pourquoi tu te caches, pourquoi tu fais ça, pourquoi tu me mens ?
Quand j'imagine tes doigts effleurant les siens,
Si j'imagine ta main effleurant ses seins,
La tête me tourne, et la nausée me prend.
Mes yeux s'inondent et mon coeur se fend ;
A force de se fendre, il n'en reste que des débris,
Je me sens démembrée et totalement anéantie.
Je la regarde, et j'ignore ce que tu lui trouves
Est-ce sa bouche, est-ce ses jambes, est-ce ses yeux ?
Je la regarde, et je me demande comment vous êtes à deux,
Comment tu lui parles, comment tu l'embrasses, comment tu la touches ?
Quand je pense à ses heures à guetter ton retour,
Si je pense à vos heures où vous faisiez l'amour,
Sa tête tourne, et la nausée la prend.
Ses yeux s'inondent, et son corps se fend ;
A force de le fendre, il n'en reste que des débris,
Je l'ai démembrée, elle est anéantie.
Sans formule tarabiscotée, ta plume est toujours aussi acérée. Chapeau!