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Je ne portais sur ma peau
Qu'un tissu de soie blanche
Dont la pureté s'est envolée
Lorsque ses mains
Se sont posées sur moi.
Accrochée aux barreaux
J'ai cambré les hanches
Pour qu'à la nuit tombée
Résonnent nos ébats
Ses puissantes mains
Me tiraient pour assurer
Des vas et viens
De plus en plus marqués
De mes seins à mon bassin
Chacun des coups donnés
Ont laissé l'instinct félin
Sans gêne se déployer
J'ai marqué sa peau
A chaque parole bestiale
Il est l'homme qui réveille
Mon instinct animal
Et j'entends encore l'écho de mes cris
Et je revois encore son visage surpris
Quand j'ai fait volte face
Pour lui rendre le plaisir reçu
A genoux
Mes yeux dans les siens
Je lui ai ôté
Sa semence de mes lèvres.