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Comment ai-je pu vivre avant de te connaître
Et -sans savoir ton nom- appeler la vie
Je m'habillais du vent qui passait par ma fenêtre
Et j'écoutais mon coeur pleurer comme la pluie
Mais le vent n'a pas l'ardeur de tes caresses
Mais la pluie n'a pas la fièvre de mes peines
J'ai vogué mille ans je crois comme un navire en détresse
Cherchant l'amour partout et ne trouvant que moi-même
J'ai défilé là-bas sur des chemins déserts
Comme un soldat vaincu dans une ville en feu
Non je n'ai rien entendu de tes yeux qui m'appelaient
Je te découvre à peine
Je te vois princesse des nénuphars tranquilles
Comme au premier matin à l'aube de la joie
Et mes yeux aujourd'hui ont cette lueur sublime
Pour avoir vu des choses ce qu'elles deviennent près de toi
Je te découvre à peine et en t'aimant c'est le monde entier que j'aime
Tout commence avec toi
Et le solei est beau parce que tu es belle
Et parce que tu m'aimes
Avec toi commence la joie
Et les fleurs sont belles parce que je t'aime
Et J'ai besoin de toi
Tes mains sont mes chairs de triomphe mes tambours au combat
Tes yeux sont ma lumière mes soleils dans la nuit
Ton corps est un lit de fleurs où se couche mon corps
Comme un fleuve en furie
Et ton coeur
Est le feu dont la flamme est ma vie