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L'écho est venu de loin.
Cri dans la nuit qui pue.
L'armée a fait son bruit.
Un PATRIOTE tombe.
Le son est venu d'un trait,
Un éclair sur le flanc du ciel.
Un firmament saignant,
Un patriote succombe.
Tohu-bohu dans la ruelle
La déferlante de balles bruyantes,
Manifestants cassés.
Un patriote trépasse.
L'espoir était si près,
Démocratie écrasée à coups de bottes.
L'envie est massacrée.
Un patriote rend l'âme.
« Participation » est un mot étranger.
Le peuple n'a pas besoin d'yeux.
Crève tout ce qui fixe trop loin !
Le patriote est mort.
Le peuple n'a pas besoin d'oreilles.
La masse doit crever en silence.
La mort est si douce lorsqu'elle est si silencieuse.
Le patriote n'a pas eu le temps de prévenir ses hôtes.
Qu'elle meurt en silence l'idée qui fait échos !
Qu'elle crève l'once de révolte !
Qu'elle s'en aille cette eau qui veut tout chambouler !
L'espoir est l'unique sérum qui empêche le peuple de se laisser aller !