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Une discussion de quelques mots
Je suis déjà en porte-à-faux
Inutile de me cacher
Elle sait déjà que j'ai saigné
Ce sont ses yeux et ce regard
Qui me font comprendre qu'il est trop tard
Elle aurait déjà réalisé
Que le reflet du corps dans ses yeux est brisé
Se vidant peu à peu de sa substance
L'ombre de soi en pleine errance
Mais je me dois encore de faire bonne mine
Faire preuve d'un minimum de discipline
Je fais ce que je peux
Pour enlever la tristesse de ses jolis yeux
Car sa vie n'est pas toujours drôle
C'est pour cela que je tiens ce rôle
Bien faible chevalier se présente là
Mais il chasse néanmoins le froid
De son petit coeur dans lequel la pluie règne
Mes yeux de cendres apporteront le soleil
C'est un échange pas une bataille
Plus qu'un mélange entre deux âmes
Un mystère que l'on a peur de découvrir
Car il peut briser tout un avenir
Émoussé de tout un corps
Peu m'importe les efforts
Je tiendrai encore un petit temps
Pour lui faire vivre un rêve d'enfant
Le jour où je devrai m'en allez
Où ce pauvre corps aura cédé
Je lui aurais laissé un doux souvenir
En espérant qu'elle garde le sourire
Et plus que tout ce magnifique regard
Qui figea un coeur et tout son art
Je me pose la question parfois
Est-ce qu'elle aime ce qu'elle voit ?
La vie de couple, ce cheminement idéalisant l'altruisme
Tout en donnant hélas la part belle à un élan d'altruisme.
Et dire qu'en proie à de terribles incompréhensions
Nous nous obstinons ou nous berçons d'illusions !
Petits mensonges, grandes désillusions
Petits mensonges, grosses déceptions !
Merci pour ce poème qui pousse à la réflexion et nous renvoie à notre propre vécu.
Un petite correction grammaticale s'impose :
§ 9 Ligne 1
Le jour où je devrai m'en "allez"
=> Le jour où je devrai m'en "aller"
Le verbe doit être à l'infinitif