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Lulu s'insurge de pisser la purge de sa pire murge,
Ça urge, en face son transfuge c'est un déluge qui le gruge,
Luge qui glisse, sous ses tensions qui se tissent et plissent,
Garce de farce, il lui en faut plus pour se faire anus,
Pustulante tartine de sang de chibre, qu'éponge la mie,
Chienne qui pue, vide de sens qui devant, endormit
Ne peut se défaire, il n'arrive plus à se plaire
Plutôt en pleurer, plutôt en chier plutôt que de se laisser mourir
De mystères, mites ou simplement miss termite.
Lulu lutte contre la migraine qui du fond de l'oeil le scrute,
Réplique parfaite, qui s'applique à lui faire réplique,
Pantin douteux, anxieux, au passé plus que douteux,
Laboratoire de foire, poire à la chair remplie de vers,
Se fait vitrail douteux, qui s'affiche comme un orgueilleux,
Lulu à l'air d’avoir le coeur aussi chaud qu'un ours polaire,
Sur une calotte glacière, en plein milieu de l'hiver,
En saison d'entrée d'année, qui se fait passer pour l'été,
Quand naissent les merguez et les bouteilles de rosé,
Dans un chant d'orchestre prêt d'un champ de blé.
Lulu le sait, mais défait devant ce méfait de fait,
Ce fait fée malgré l'idée que ça ne lui fasse pas d'effet,
Tourne sur lui, mais son ennemi juré lui sert le coup,
Lulu devient fou, les genoux marqués de cailloux,
Sourd de vérité, lourd complexé de complexité,
Il sait qu'il ne sait pas ce qu'il fait, ça l'effraye,
Boite de tombe et bombe qui déboite
En face dans la glace face contre face, il se reflète.
Lulu boit le feu, dans ses brindilles de cheveux douloureux,
Messe qui l'embrasse et le cuit jusqu'à sa crasse,
Lulu se sent mauvais, maudit puits au toit de papier,
Dans lequel croupie une image mauvaise de lui,
Qui le dévore, alors que ça vaut des poignées d’or,
D'être encore là pour conchier à mort la mort,
Par amour pour son sort, troubadour qui le dévore,
Tour de bises qui s'affaisse dans sa profonde bêtise,
Hantise qui lui sert de prise, pour nourrir sa méprise,
Pour son identité qui lui sert de mauvais chevalier.