Vous lisez
ton esprit n’est plus qu’épluchures
sur les sentiers de gare ou de guerre
et ta mémoire trépanée jusqu’à l’ombre
part soudain vers les isthmes
en croisière
les amours de naguère ressuscitées
des séismes sont tes habits de lumière
pour des villes d’étincelles
et tu traverses en silence
les troupeaux du soleil
sous des tropiques encornés
par la magnitude infime de tes fêtes
où la misère redevient merveille
face à la férocité des heures
capricorne contre cancer