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les fêtes sont mortes
dans leurs dernières braises
et la vive valse éteinte
sous la cendrée des silences
le roi porte un toast à l’éphémère
dans le palais de son enfance
abdique et prend tout à son aise
le chemin d’une guillotine
ainsi passe la vie de père en fils
sans fleurs de lys ni couronne
et les drames se nourrissent
de l’espace qu’on leur donne