Vous lisez
Est-ce que le vent décoiffe tes cheveux ?
Le soleil fait-il parfois plisser tes yeux ?
Tu sembles toujours si estompé de nous
Que j'en égratignerai souvent mon cou.
Parce que le froid abime ma vertu
Et qu'une main brûle les écorchures
A paraître sur ma peau décoiffée.
Parce que le vent guérit du silence
Et que mes yeux plissent sous ton absence
Les marées d'une pénible inconstance.