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Je me dis souvent
Que si nos yeux débordent
Il serait imprudent
De ne pas voir l'endroit de l'envers.
Tu es aux forêts ce que je suis aux pavés
Je suis à la ville ce que tu es aux prés.
Nos ancrages s'établissent sur des rêves opposés
Pourtant dans tes yeux, j'ai cru me noyer...
Je me dis souvent
Que nos verbes conjugués
Dans l'élan de nos histoires métissées
Ont tendance à tout mélanger.
Je me dis souvent
Qu'il vient d'ailleurs ce courant
Que je sens de tes mains à ma peau
A la lisière de tout ce qui peut être beau
Tu es aux forêts ce que je suis aux pavés
Je suis à la ville ce que tu es aux prés.
Nos ancrages s'établissent sur des rêves opposés
Pourtant dans tes yeux, j'ai cru me noyer...