Vous lisez
Le temps a couru
Sans que je ne puisse le retenir
La flamme s'est éteinte
Après avoir consumé
Les branches fragiles
D'un amour à peine entamé
Qui s'est envolé
Au premier coup de vent
Sans renaître de ses cendres
Tu nous apprends ou nous rappelles que la flamme de l'amour s'étiole dangereusement lorsque la magie de l'alchimie s'estompe et que la passion écornée par la désillusion, une fois partie en fumée, devient insaisissable.
Merci pour cette magnifique leçon cinglante de vérité distillée avec concision et profondeur qui résonne en écho en nous au diapason de notre vécu.
Si nous adorons ta plume acérée, c'est parce que tu as l'art de transcrire avec une justesse qui nous bouleverse et ce style éthéré qui trahit cette sensibilité à fleur de peau qui fait toute la force de ton inspiration.