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Pour chaque gifle donnée, tu en auras mille,
Pour chaque larme versée, tu crèveras dans l'Océan.
Dans le bleu azur des marées, seul sur une île,
Enivré, au bord d'une route, d'un râle mourant.
Sans pitié, ni amertume, je te regarderai déclinant,
Comme notre lien si précieux lors de ce soir ultime,
Où tu jugeas dorénavant que plus rien n'était bon,
Ni ma bouche, ni mes bras, ni l'amour que nous fîmes.
Alors, pleure, et souffre dans ta chair,
Car jamais tu n'effleureras ce que j'ai souffert,
L'acier blanc et froid, acéré, dans les cieux
Lance des éclairs, et pénètre ton corps de son mieux.
L'incompréhension se lit sur ton visage,
Ainsi que la douleur, la peur et le sang.
Je te laisse gémir, admirant le paysage,
D'un printemps au nouveau jour levant.