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Ils se baladent sur la digue, à deux ou seuls parfois,
Ils ne regardent plus la mer, mais la pointe de leurs pieds,
Ils ne disent pas grand chose, leurs mots sont éventés,
Comme l'arôme du café en terrasse, s'il fait froid.
En attendant leur sort funeste,
Ils grelottent l'hiver sous leur veste,
Et sont là, à ne plus vivre.
Avec le va-et-vient des marées,
L'écume partie, ils sont restés,
Et végètent depuis, de lassitude ivres.