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La mort s'approchait depuis longtemps s'approchait
glissant sans se cacher sans montrer de subterfuges
mais nous étions aveugles comme l'agneau qui vient de naître comme des mineurs d'âge
et nous l'avons laissé emporter
Notre papa dans sa gueule nous l'avons laissé ramper hors de notre portée
où depuis il nous provoque et se moque
ouh ouh méchant loup nous le rendras-tu
Dans cette forêt où les cheveux blanchissent et les visages se rident
où les genoux deviennent cagneux avant que d'avoir l'âge
où les coeurs se taisent dans des poitrines de béton
nous le cherchons toujours nous l'attendons toujours jusqu'à notre heure dernière
jusqu'à le retrouver hors de cette vie de loup
ouh méchant ouh nous le rendras-tu