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Je me sens seule comme si tu n’existais pas
Je sais que tu es là mais je ne ressens pas ta présence
J’ai découvert une rivière en moi
Et m’y suis plongée
Qui dès la nuit tombée fait couler l’eau à n’en plus finir
Depuis, une soudaine tristesse m’a envahie
Comme ouvrir une Boite à souvenir remplie que de tristesse
Les larmes coulent et ne se lassent pas
Des souvenirs enfuis
Des larmes misent depuis très longtemps sur le coté
Des larmes qui coulent comme un torrent d’eau douce
Si douce qu’elles effleurent à peine ma joue
Se précipitent simplement au sol
Souvent, j’ai eu honte de pleurer
me disant « tu fais honte à ceux qui ont mis tant d’espoir en toi »
Faible
Incapable
Moins que rien
D’une fragilité absurde
D’une naïveté condescendante
Pleurer pour si peu
Regarde les autres ! Les vois-tu pleurer ?
L’univers m’a montré que les plus fort sont parfois ceux qui pleurent le soir
Seuls
Dès la nuit tombée
Ils ferment les yeux lentement
Ils plongent dans cette rivière remplie de souvenirs
Ils laissent libre la tristesse les envahir
Ils laissent les larmes caresser leurs visages
Ils laissent les tracas de la vie se jeter au sol
Ils laissent leur ego mettre le genoux à terre
Ils laissent les dieux s’occuper de leur avenir
Le passé est passé mais le meilleur reste à venir