Vous lisez
J'ai demandé timidement au vent
S'il pouvait se diriger vers toi sans faire de bruits
Je lui ai demandé s'il pouvait te caresser la nuque pour que tu ressentes ce frisson sans que tu n'aies à pousser un cri
Je lui ai demandé de frôler tes yeux pour que tu ne sombres pas dans l’oubli
L’oubli qui pourrait atténuer nos sentiments naissant
Balayant l’espoir de revoir l’échange de nos regard la nuit tombant
J’ai demandé timidement au vent de souffler si fort que tu fermerai les yeux
Abandonnant toute crainte et quiétude
Attachant mon souffle au tien le temps d’un instant
Souviens-toi
Souviens-toi de notre avenir rêvé
De nos lèvres effleurées
De nos corps collés ne voulant jamais se détacher.
Dans un coin de ma mémoire, je garde le son de cette joie communiquée
J’ai su discerner le sourire éclatant dissimulé sur ton visage
Pimenté et doré étaient les courbes de tes hanches
J’ai demandé timidement au vent s’il pouvait se diriger vers toi sans faire de bruit et il l’a fait
De caresser ta nuque et il l’a fait
De fermer tes yeux et il l’a fait
Que nos désirs ne soient éphémères
Que ce moment reste éternel
Enlacé et peut être même entrelacé
Comme des lacets d’une paire de chaussures
Que ça sent bon la réciprocité
L’odeur du bonheur
Et d’un amour partagé
Durant ce temps, là, j’ai fait la connaissance d’un être apprécié