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Des mètres durant,
De sa grâce, je ne voyais que le dos
Ses hanches, ses épaules
De son âme, je n'entendais que la voix
Un battement de cil, son profil
J'appréhendais
Posté devant elle,
Je lui tendis la main
Courageusement
Elle la prit
Doucement
Mon autre main venait couvrir la sienne
Des secondes durant,
Elle scrutait mes mains
« Combien de coeur avez-vous déjà porté dans le creux de ces mains ? »
Elle n'avait pas encore levé les yeux sur moi
Qu'elle m'avait déjà désarmé
J'oubliais combien,
J'oubliais les autres coeurs...
Émanant de ce poème, des frissons irradiant de moi ont parcouru l'assemblée. Le mérite en revient à l'auteur qui a puisé au fond de lui ces nobles sentiments qui l'ont sublimé.
Merci !!!!