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Tu étais ma maîtresse
Toi tu disais que j'étais ton ami
Pour éviter trop de stress
A tes nombreux petits amis
Avec toi j'ai vécu des ivresses
Qu'avant je m'étais interdit
Tu étais ma déesse
Quand tu visitais mon nid
Nous n'étions pas en laisse
Nous étions épanouis
Nous aimions que rien ne presse
J'aimais que tu me souries
Tu m'accordais tes largesses
Avec parcimonie
Mon coeur était en liesse
Je te buvais jusqu'à la lie
Tu étais une ogresse
Qui consommait toutes mes nuits
Moi c'était par gentillesse
Que je réchauffais ton lit
Je n'ai pas voulu que de moi il naisse
Je m'en repends aujourd'hui
Ce n'était pas par paresse
Mais manque de confiance en la vie
Aujourd'hui je te laisse
Commencer une autre vie
Tu ne seras plus ma maîtresse
Mais je resterais ton ami
© SABAM - RICHARD Jean-Jacques 10/2013