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Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience
Et détester un mal qui t’a rendue meilleure
Une autre a recueilli le fruit de ta douleur
Elle a vu ta blessure et n’a pas su la fermer
Que diras-tu à ton âme solitaire
Rien ne vaut la douceur de son autorité
Que ce soit la nuit et dans la solitude
Que ce soit dans la rue et dans la multitude
J’ordonne que tu m’aimes dans ma plénitude
Je suis l’ange gardien, la muse et la Madone