Vous lisez
en inclinant un miroir
pour me raser
toute la ville y est entrée
avec ses bêtes tristes
et le vide estropié des trottoirs
où demeure si peu à picorer
le tranchant du soleil
ne songe qu’à m’égorger
les oiseaux remontent aux arbres
qu’ils n’auraient jamais dû quitter