Vous lisez
clarté si blanche du soleil
j'aurai rêvé tant de merveilles
et dans le soir ombreux je veille
mes rêves ont le goût du sommeil
ô monde ambré des aubes crues
l'avenir dans lequel j'ai cru
prend des allures d'enfant des rues
qui passe et chante les mains nues
le printemps nous est revenu
les oiseaux bleus tranchent les nues
pardon pour les années perdues
pardon pour les matins recrus
j'aurai rêvé j'aurai rendu
au soleil un peu de son dû