Vous lisez
une vie essoufflée
n'a plus rien à faire
de prendre des coups
jusqu'à perdre le pouls
de son corps étranger
devenu fou
allié de ces clichés
d'une communauté
qui n'a d'homogène
que son nom
mais
l'émoi grandit
à chaque mort
trouée dans la peau
noir(e) ou pas
l'émoi grandit
à l'intérieur
avant de sortir
porter le mort
tombé par injustice
sous un oeil médiatisé